anatomie distillatoire
- Le 15/01/2014
- Dans L'Atelier Public de Distillation
Anatomie distillatoire
Des parties de l'alambic, le col de cygne est supposément la plus belle, juste devant le serpentin, laissant loin derrière marmite ou éprouvette…
En y regardant bien, il n'est pas toujours évident de voir un col de cygne dans ce tuyau qui transporte les vapeurs entre la partie qui chauffe et celle qui refroidit les esprits.
Alambic à "Tête-de-Maure" ou "Trompe d'éléphant" - à droite, le tuyau est dit "Col de cygne"…
En fait, il faut aller voir du côté des alambics des parfumeurs, ceux de l'époque où Grasse embaumait la Haute Provence…
Voici deux appareils de cette époque (XVIII° et XIX° siècles) dont la grâce évoque le volatil
Voici un joli exemple de combiné chapiteau/col de cygne
Le serpentin, tout aussi fascinant qu'il soit, il est d'ailleurs dans l'imaginaire populaire le résumé de tout l'appareil (Tout pour la gidouille ! disait Rabelais), n'est pas toujours aussi gracieux. Mais il n'est pas étonnant que l'animal rusé qui lui a donné son nom, animal doué de parole bien avant l'homme lui-même si l'on en croit la genèse, et qui est en fait la grâce incarné, soit le symbole de l'appareil distillatoire tout entier.
Ceux-ci sont en plomb, comme cela se pratiquait souvent autrefois.
(ci-dessous)
Collection et photos Emmanuel Dalla Favera (Merci Manu pour le beau travail !)
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